Alain Juppé a de grandes qualités, reconnues par tous. C’est un homme d’Etat, qui a une solide expérience, notamment sur le plan international. C’est un maire bâtisseur, qui a fait de Bordeaux la ville française la plus attractive selon plusieurs études. Mais c’est aussi, dans une période où la France traverse une période difficile, celui qui peut garantir le maintien de notre pacte républicain.
La gauche au pouvoir s’est fourvoyée avec la déchéance de nationalité, inconstitutionnelle et totalement inefficace, et avec des propos stigmatisants tenus au plus haut sommet de l’Etat. Inutile de parler de la politique menée en matière économique et de lutte contre le chômage, qui est un échec patent. Stigmatisation et échec social n’ont qu’une seule conséquence : accentuer les fractures de la société française.
Les candidats à la primaire de la droite et du centre, dont le premier tour se déroulera dimanche, ont pour la plupart des programmes inapplicables. Certains veulent supprimer 5 à 600 000 fonctionnaires (on ne sait plus trop), au moment où nous avons besoin de policiers pour assurer la sécurité et de professionnels de santé dans les hôpitaux, ou encore remettre en cause l’égalité des droits. D’autres candidats ont des propositions démagogiques, comme placer les 14 000 « fichés S » en rétention, renvoyant notre Constitution et la Convention européenne des droits de l’Homme à des « arguties juridiques ».
Sombrer dans la démagogie, voire le populisme, est le chemin le plus facile mais aussi le plus délétère dans une société confrontée à de terribles attentats et à une crise sociale. L’élection de Trump et le Brexit nous montrent que c’est parfois la direction du repli sur soi, de la peur de l’autre et de l’extrémisme qui peut être prise au cœur même des pays démocratiques. Flatter les bas instincts du peuple et encourager les replis identitaires n’a qu’une seule conséquence à terme : nous amener vers une société fracturée, balkanisée, très coûteuse sur le plan de la sécurité, où les émeutes deviennent habituelles.
Une autre voie est possible : celle de l’apaisement, du rassemblement, et de la réforme. Cette voie, c’est celle qu’a choisi Alain Juppé à Bordeaux, avec des résultats tangibles. C’est aussi le choix qu’il fait pour la France, avec un programme crédible et chiffré, qui aborde des questions qui me sont chères : égalité femmes-hommes, laïcité, prévention de la radicalisation, inclusion des musulmans dans la République… Retrouvez toutes ses propositions en cliquant ici.
Mais au-delà du programme, c’est aussi l’homme qui compte. Je côtoie Alain Juppé depuis plusieurs années. Je suis son adjoint depuis 2 ans et demi. Je dois d’ailleurs préciser que nous n’avons aucune obligation de le soutenir, celui-ci nous ayant laissé libre de notre choix. De cette expérience, je peux témoigner, qu’à contrario de l’image que l’on véhicule parfois sur lui, c’est un homme véritablement à l’écoute, sur la forme, et sur le fond pour prendre en compte ce qui lui est dit. S’il n’avait pas été à l’écoute de ses administré-e-s, Bordeaux ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui. De plus, ce qui compte pour moi par-dessus tout, c’est qu’Alain Juppé n’a qu’un seul principe pour guider ses choix, celui de l’intérêt général : chaque décision est prise à l’aune de son intérêt pour les administrés.
C’est pourquoi je voterai sans hésiter pour Alain Juppé à la primaire de la droite et du centre dimanche.