20 ans d’engagement

Je suis né à Bordeaux, où j’ai fait toute ma scolarité, et où j’y exerce ma profession de kinésithérapeute depuis 19 ans. C’est un métier où l’on est proche des gens, à leur écoute. Un métier où le réconfort moral est presque aussi important que le soin physique.

En parallèle, j’enseigne à l’école de kinésithérapie du CHU, et je suis très engagé dans les instances de ma profession.

En 2003, j’ai fondé le « réseau bronchiolite » qui organise les gardes de kinésithérapie respiratoire en Aquitaine. Aujourd’hui, c’est un réseau de santé régional qui regroupe 1 700 professionnels de santé et 10 hôpitaux, et dont les missions se sont considérablement élargies, par exemple à la témédecine pour les patients atteints de maladies respiratoires sévères comme la mucoviscidose et les greffés pulmonaires.

Placé en tête des suffrages par les kinésithérapeutes girondins, je suis devenu président du Conseil départemental de l’Ordre en 2011. J’ai quitté cette fonction après les élections municipales de 2014, date à laquelle je suis devenu adjoint d’Alain Juppé. Les sujets dont j’avais la charge, comme l’égalité femmes-hommes, la citoyenneté et la radicalisation, n’étaient pas de tout repos, mais ils m’ont beaucoup appris. En 2015, j’ai cofondé le centre de lutte contre la radicalisation, le CAPRI, dont je suis Co-président. Financé par la Préfecture, l’Agence régionale de santé, l’Union européenne, la CAF et les collectivités locales nous travaillons étroitement avec les services de police.

Mon engagement est ancien : investi dans plusieurs associations dès l’âge de 20 ans, j’ai toujours pensé que pour pouvoir changer véritablement les choses il fallait être élu. Pour autant, je ne me suis jamais senti à l’aise avec les partis politiques. Même si j’ai adhéré au MoDem puis à En Marche, je considère comme le Général de Gaulle qu’une élection est la rencontre entre une personne et un peuple. Même si je souhaite la réussite du Président de la République, je suis aujourd’hui un homme libre de tout engagement partisan.

Conseiller municipal d’opposition à Bordeaux dans le groupe « Bordeaux ensemble » président par Nicolas Florian, et président de la commission des finances, je ne me résous pas à voir la nouvelle majorité abandonner ce qui a fait la force de Bordeaux : son attractivité économique, la proximité et l’écoute de ses élus, sa gestion pragmatique des problèmes du quotidiens… Alors que l’insécurité progresse dangereusement, et que la crise sanitaire impacte profondément nos vies, des réponses à la hauteur des enjeux sont nécessaires. Nous sommes malheureusement bien loin du compte…