
La 3ème Quinzaine de l’égalité, de la diversité et de la citoyenneté se déroulera du 26 septembre au 13 octobre prochain. La soirée d’ouverture portera sur le thème « Unis dans la diversité » et aura pour invitée d’honneur Latifa Ibn Ziaten.
Le 3ème appel à projets pour la Quinzaine a été un véritable succès 97 projets déposés. 34 promoteurs ont été reçus par le jury composé d’élus de la Ville de Bordeaux et des délégués du défenseur des droits, et 23 d’entre eux se sont vus décernés un prix. Le thème le plus souvent abordé cette année est l’égalité entre les femmes et les hommes, avec 6 projets et 27% des crédits. Il y a ensuite la lutte contre le racisme avec 6 projets et 22% des crédits. Les thèmes de la laïcité, du dialogue inter-religieux, du handicap, de la lutte contre l’homophobie et de la diversité sont également abordés pas plusieurs projets.
Les actions prendront la forme de spectacles, d’expositions, de journées d’échanges…6 pièces de théâtres sont soutenues, dont 2 qui ont particulièrement été saluées par la critique. Celle de Stéphanie Schwartzbrot, qui s’intitule « Sacré, sucré, salé », et qui porte sur les liens inter-religieux au travers de l’art culinaire. Ainsi que la pièce « Come out », de la Compagnie des Petites secousses, qui aborde la vie d’une famille en mutation, de la découverte à l’acceptation de l’homosexualité de leur fils.
Le montant global de l’enveloppe attribuée cette année est de 30 000 euros, avec une participation de 5000 euros de l’action culturelle et de 5000 euros du développent social urbain, et de la délégation égalité et citoyenneté à hauteur de 20 000 euros.
La soirée d’ouverture se déroulera le lundi 26 septembre à 18h à l’Athénée municipal en présence d’Alain Juppé et de Latifa Ibn Ziaten, la mère d’Imad Ibn Ziaten, soldat assassiné par Mohamed Merah en 2012. Lors de cette soirée qui aura pour thème « Unis dans le diversité », Madame Ibn Ziaten nous expliquera comment elle a surmonté le terrible drame de la mort de son fils pour œuvrer, aux quatre coins de la France auprès des jeunes, pour favoriser l’acceptation de l’autre et le vivre-ensemble. Il y aura également Elisabeth Sentuc-Bordy, déportée à Auschwitz à l’âge de 17 ans, et qui elle aussi s’appuie sur son histoire pour faire œuvre de pédagogie auprès des collégiens et des lycéens.